Aujourd’hui, on tourne notre premier reportage. Ca se passe au Parc Chanot de Marseille pour le Studyrama 2016.
On a rendez-vous à 14h devant la sortie du Métro Parc Chanot.
Sambory, Celtina, Ali, Walid, Yassine et Rémi sont les reporters du jour. On organise une mini réunion de rédaction sur les marches du parc Chanot, histoire de valider définitivement ensemble le contenu de notre reportage. Assez rapidement, notre question centrale est posée et l’introduction rédigée. Il ne reste plus qu’à confirmer les rôles de chacun avant d’aller rencontrer organisateurs, exposants et étudiants en quête de la meilleures écoles ou à la recherche d’une orientation !
Sambory, micro à la main, présente le reportage. Après plusieurs prises, l’introduction est dans la boîte !
« On est l’un des groupes de tutorat de l’association Echanges Phocéens. Un groupe de 14 terminales venant de différents lycées de Marseille. On se pose plein de questions sur notre avenir post-bac et le choix des voeux et orientation arrive bientôt. En janvier, on aura dû faire nos choix. Le temps presse et le salon studyrama tombe à pic. C’est pour ça que notre équipe de reporters est venu y faire un tour ».
On peut se lancer à l’assaut des interviews et micro-couloirs !
Pas évident de trouver des jeunes qui acceptent de répondre à nos trois questions :
Est-ce que tu sais ce que tu veux faire plus tard ?
Qu’est-ce que t’apporte Studyrama ?
Est-ce que pour toi l’orientation est une angoisse ?
Yacine, notre caméraman tout terrain se faufile dans les allées serrées de Studyrama. Selon les écoles, les jeunes se massent devant leurs stands dans l’attente de brochures ou d’explications. Les établissements côtées sont tout de suite identifiables. C’est assez fou de voir ce marché des écoles qui attirent le chaland soit par leur réputation soit à grand renfort de communication et de panneaux séducteurs.
Au bout d’une heure, on recueille l’avis d’une dizaine de lycéens. Certains savent avec certitude ce qu’ils veulent faire ; pour d’autres, c’est le flou total. Mais pour l’ensemble, l’orientation reste un moment angoissant car de leur choix va dépendre leur avenir professionnel. « On se dit qu’on ne doit faire qu’un seul choix et renoncer à tous les autres. Du coup, si au final il ne nous plait pas, c’est assez angoissant de se dire que toute sa vie on va faire quelque chose mais qu’on aurait pu faire autre chose. » confie Valentin, élève de 1ère S.
Vers 16h, on rencontre Valérie Ferrasse, Directrice de clientèle PACA Corse pour Studyrama. Elle nous explique que l’objectif principal de ce salon est de « donner l’opportunité aux établissements publics et privés de rencontrer des élèves et futurs élèves qui cherchent une orientation ». L’inverse pouvant être vrai également : donner une opportunité aux élèves de trouver une école correspondant à leur ambition professionnelle !
On lui demande si elle pense que c’est compliqué pour un jeune de s’orienter à l’heure actuelle. Elle pense que non : » Aujourd’hui, il y a suffisamment de moyens pour trouver l’information (salon, revue, Internet, forum). Des outils, il y en a énormément ». Pour elle, les clés de l’orientation résident dans 3 questions simples : la durée des études, la région dans laquelle on veut vivre, le domaine d’activité dans lequel on veut travailler.
Donc, pour ceux et celles qui sont perdu.e.s par rapport à leur orientation, Valérie Ferrasse vous donne 3 conseils pragmatiques : est-ce qu’on veut faire des études longues ou courtes / où se voit-on plus tard : en PACA, en France ou à l’étranger car les possibilité de métier ne sont pas les mêmes selon les zones géographiques / Dans quel secteur a-t-on envie de travailler pour affiner après le métier ou les études les plus adaptées.
Et Sambory de conclure : « En résumé, Studyrama permet aux exposants de présenter leur offre de formation. Les jeunes, eux, sont confrontés a une gamme de choix très large. Comment s’en sortir face à toutes ces propositions et faire des choix qui correspondent à nos ambitions ? Une réponse apportée par Valérie Ferrasse : être pragmatique ! Mais peut-on toujours être pragmatique ? ».